La Maison du Lac

En zone littorale, dans un lotissement, un terrain long planté d’une quarantaine de pins maritimes. Le règlement d’urbanisme impose la réalisation de toiture à deux pentes et l’usage de la tuile sans préciser sa couleur et sa forme.

Une maison de vacances, pour être dehors même dedans, pour protéger l’intimité, pour garder et regarder les arbres.
La teinte des matériaux laissés bruts renforce le mimétisme du bâtiment avec la nature environnante.

La répétition de part et d’autre d’un mur central de quatre blocs identiques et autonomes. Chacun contenant un espace commun et un espace privatif, chacun alternant opacité et transparence, chacun pointant une orientation et une vue différentes.
Les matériaux, par leur résistance, simplifient l’usage et permettent à la maison, de par leur teinte, de se confondre avec son environnement.

Photographies : Agnès Clotis